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P**D
Short fictionalized autobiography of Will Eisner
Bottom Line First: In 54 pages, including about 7 pages Annotations by Denis Kitchen with the real names and events, Will Eisner relates a condensed version of his early years in the early years of the comic book industry. Anything Will Eisner is automatically a good buy for his fans, comic collectors, those with an interest in the history of pre-WWII America and the golden years in the creation of the comic book business and culture. The Dreamer is almost family friendly, absent a few panels of sex. I found the story line too condensed but the artwork is enough to make me forgive the book’s brevity. I wanted more, but what is on the page is why Eisner is such an honored illustrator.The Dreamer is Will Eisener. The book is a slightly rosy version of the stages through which he lived on the way to being a founding pen in Comics. For example the industry had its mob connections, especially on the distribution side, but also in its association with pornographic pre-comic booklets. This aspect is more hinted at than honestly acknowledged.I am not a major consumer of graphic novels, having been spoiled by starting with Alan Moore’s Watchmen Not many can follow that Alan Moore. Eisener was not a follower. He was a founder and innovator. It is Moore who follows Eisner.
K**I
Typical Eisner - in a good way!
Typical Eisner storytelling and great artwork. Will leave you thinking about the "humanity" of it all.
R**E
nice read
Very nice, as expected.
C**D
College Book
I needed this book for my comics as literature college course and it arrived on time and I am glad I purchased it.
C**Y
Short but good
This is one you can easily read in one sitting. I enjoyed it and in no way regret buying this book.
A**E
The Dreamer
Will Eisner, creator of the Graphic Novel, shows why he remains unchallenged in his field.
Y**V
essentially an autobiography
it's not difficult to figure out the pseudonyms. eisner's decision to write his autobiography using code names for everyone (who is completely and obviously specific people), especially in this era of tell-all comics, is something of a head-scratcher. nevertheless, this is a thoroughly interesting and entertaining insight into Eisner's early career: his work at a printing press, his infamous encounter with the mafia and tijuana bibles, the decline of pulps and the rise of comic books, and the start of the Eisner/Iger production shop, with some nice cameos by Alex Toth (i think), Jack Kirby (i'm sure), and a writer who i don't recognize.And, as ever, Eisner's storytelling, renderings, design, and particularly his breakdowns are excellent, regardless of any flaws in the story or, in Eisner's style, excessively emotive and kinetic characters.The book is short, probably a 20-30 minute read the first time you go through it.-yakov.
J**T
The dawn of comics' Golden Age
Will Eisner offers a revealing look at the early days of comics in this semi-autobiographical tale of a young comics artist's early shot at stardom and some of his stumbling blocks (such as the copyright suit he was involved in as a young man over a Superman rip-off he was paid to draw).The humanity of all Eisner's books is in strong evidence here, as we meet the other artists in the workshop where our dreamer goes to work: people with flaws and strengths, weaknesses and dignity, who just may be based on Jack Kirby, Alex Toth, Joe Kubert, and others from the dawn of the medium. Names are changed to protect Eisner's cohorts, however.If you're a fan of comics' Golden Age, this is a book very worth checking out. This could be the story of any creator who worked for National, Atlas, Dell, or any of the other publishing houses of the time and dreamed of striking out on his own.
T**G
ok
ok
P**E
Créer des comics, c'est la vie.
Cette histoire est parue pour la première fois en 1985, après Life on Another Planet (1983) et avant New York – The Big City (1986). Il s'agit d'une bande dessinée noir & blanc, de 46 pages, écrite et dessinée par Will Eisner (1917-2005). Ce tome comprend également une introduction d'une page et demie rédigée en 1986 par Will Eisner, expliquant comment il a été amené à inclure des éléments autobiographiques tels que d'autres artistes. Il se termine avec 6 pages d'annotations rédigées par Denis Kitchen, indiquant quel artiste ou éditeur réel a été intégré sous un nom d'emprunt par Will Eisner dans son récit.Le 21 janvier 1937, le journal annonce que le président Roosevelt a déclaré la guerre contre la pauvreté, avec des aides plus importantes pour ceux qui ont trop peu. Dans la rue, Billy Eyron, dessinateur, regarde les 2 pièces qu'il lui reste dans sa main gauche, et tient son carton à dessin sous son bras droit. Il décide d'entrer dans un café et de s'y assoir. Une dame lui demande si elle peut s'assoir à la même table, et elle porte un carton indiquant sa profession : diseuse de bonne aventure. Elle est agréable, et Billy accepte de lui payer un thé, en échange de quoi elle lui dit son avenir : il deviendra un artiste célèbre, ayant du succès avec tout ce dont ça s'accompagne. Eyron sourit et sort pour aller à son rendez-vous. Il passe devant une balance publique qui donne le poids et une sentence. Cette dernière indique qu'il connaîtra le succès dans la carrière de son choix. Il prend le métro, et va embaucher chez l'imprimeur où il est employé en tant qu'homme de ménage. Dans la journée, son patron lui présente un monsieur bien sapé qui lui indique qu'il a besoin d'un artiste pour produire des bandes dessinées, de type pornographique mettant en scène des personnages célèbres. Billy Eyron indique qu'il va réfléchir.En rentrant chez ses parents le soir, Billy Eyron passe devant un kiosque à journaux et il constate le nombre croissant de comics en vente. Il explique à ses parents la proposition qu'il lui a été faite et qu'il n'est pas à l'aise avec. Son père lui dit qu'un homme doit savoir refuser. Il répond à une question de son fils en indiquant que le courage des hommes leur vient de leurs rêves. Le lendemain, il est en train de balayer l'atelier d'imprimerie quand le patron arrive et lui demande ce qu'il a répondu. Billy lui indique qu'il a refusé. Le patron le prend très mal car il était prévu que ces comics soient imprimés chez lui. Il congédie Billy Eyron séance tenante. Il va se reposer sur un banc dans un jardin public où il voit passer la diseuse de bonne aventure. Dans la journée il va présenter son portfolio à un magazine de mode qui le refuse. Dans la rue, il croise Ken Corn, un autre artiste, qui lui indique qu'il se rend à une réunion d'artistes pour examiner un projet de syndicat pour défendre leurs droits. Billy l'accompagne. La réunion est animée et de nombreuses promesses sont faites, et oubliées dès que les artistes se remettent à chercher du travail. Sur les conseils de Corn, il se présente chez un éditeur de comics le lendemain.Dans l'introduction, Will Eisner indique qu'il s'est servi de sa propre histoire personnelle pour évoquer cette période, celle de l'essor naissant des comics. De fait, Denis Kitchen indique dans la postface que Billy Eyron est bien l'avatar de Will Eisner et que plusieurs scènes peuvent être rattachées à des faits avérés. Le lecteur voit donc Will Eisner monter un studio (de 2 personnes, lui et Jimmy Samson) pour réaliser des pages de comics tout prêtes à être publier par un éditeur de magazine. Kitchen indique que Eyron & Samson est le nom fictif pour désigner l'entreprise Eisner & Iger qui a bel et bien existé. Il est difficile pour un lecteur contemporain de replacer tout seul l'identité réelle des autres artistes que croise Billy Eyron. Il peut donc lire ce court récit d'une traite sans se préoccuper de savoir à quels individus réels Eisner fait référence, et enchaîner avec les pages d'annotations. Il découvre alors à quels périodiques il est fait référence. Il découvre que Ken Corn n'est autre que Bob Kane (1915-1998), le futur créateur de Bamtan, que Gar Tooth est George Tuska (1916-2009) et qu'il aurait pu trouver tout seul que Jack King est Jack Kirby (1917-1994). Par contre, il aurait dû mal à trouver tout seul que le nom Eyron est un hommage à Cat Yronwod (née en 1947), éditrice ayant aidé Will Eisner à organiser ses archives, et ayant été la fondatrice et la directrice d'Eclipse Comics.Outre ces références pas immédiatement parlantes, le lecteur suit donc le parcours professionnel de Billy Eyron : création d'une association avec Jimmy Samson qui s'occupe de la partie administrative et du lettrage, puis création d'un véritable studio : c'est-à-dire plusieurs dessinateurs dans une grande pièce, chacun avec sa table à dessin, un superviseur, un scénariste et une secrétaire. Le lecteur familier des méthodes de fabrication d'un comics (travail à la chaîne : scénariste - dessinateur - encreur - lettreur - coloriste) en voit la naissance. Il observe la concurrence sauvage où un éditeur copie sans vergogne le personnage d'un autre qui a du succès. Il voit ce qui fait rêver encore plus le rêveur qu'est Billy Eyron : créer son propre personnage et avoir sa série dans les journaux sous forme de comic-strip. Là c'est facile : Will Eisner évoque The Spirit , sa propre création et le succès qu'il remportera par la suite.Bien sûr, le plaisir de lecture ne se limite pas à découvrir une tranche de la vie de Will Eisner sous une forme romancée. Il y a également la souplesse et l'intelligence de sa narration graphique. Les personnages sont toujours autant uniques et animés d'un souffle de vie, par leurs postures chacune différenciée, par les expressions de leur visage, par leur tenue vestimentaire. Le lecteur novice admire la souplesse des traits de contour, précis et d'une rare justesse. Le lecteur familier d'Eisner constate qu'il n'a pas encore atteint sa pleine élégance, ou qu'il s'est senti tenu de moins légèreté pour se montrer plus précis dans sa reconstitution historique. Il est impossible de résister au sourire de Billy Eyron, au regard noir d'Andrea Budd, ou à la séduction détendue (et pour cause) de Laverne. Eisner a l'art et la manière d'insuffler une sensation de vie, avec des individus à l'apparence sympathique, ce qui ne les empêche pas d'avoir des comportements d'adulte (il y a même une scène de lit).Will Eisner n'a pas son pareil pour doser ce qu'il représente sur la page. Il peut passer d'un mode théâtre (des personnages gesticulant sur un fond vide) à une description très précise d'une portion de trottoir d'une rue newyorkaise. Au côté des personnages, le lecteur s'assoit à une table de café, prend son repas à la table familiale des Eyron, arpente les rues de New York, circule entre les tables du studio Eyron & Samson, savoure un verre dans une soirée huppée. Comme à son habitude, l'artiste compose ses pages en fonction des scènes, privilégiant les cases sans bordure pour laisser le regard du lecteur plus facilement circuler. S'il y est sensible, le lecteur décèle quelques perles visuelles comme cette bande horizontale de petite taille comprenant 5 cases dans lesquelles la pluie tombe de plus en plus fort sur le pauvre Billy qui vient de décevoir une jeune femme. Effectivement, il ne s'agit pas d'une reconstitution froide de l'industrie naissante des comics, mais avant tout de l'histoire d'un jeune homme, d'un jeune rêveur. Le jeune Billy Eyron est animé par l'amour de l'art, l'amour de raconter des histoires en images. Le travail est dur, les horaires sont longs, mais le plaisir l'anime du soir au matin. Ses rêves se heurtent à la réalité : devoir dessiner des histoires pornographiques pour être vendues sous le manteau (enfin sous le comptoir), passer devant le juge pour effectuer un faux témoignage s'il veut conserver son emploi, choisir entre construire une carrière ou bâtir un foyer… Non seulement chaque personnage apparaît comme unique du fait de son apparence et de son langage corporel, mais en plus chacun a une histoire unique (c'est vrai pour tous les artistes du studio), des objectifs qui lui sont propres. Le lecteur observe ce rêveur avec un regard attendri mais aussi une admiration pour sa conviction inébranlable.Le fond de l'affaire est qu'une fois qu'il a gouté à l'humanisme de Will Eisner, le lecteur a besoin de sa dose suivante. Il passe alors en revue chacun des ouvrages (disponibles) de l'auteur sans savoir a priori quel genre d'histoire il va découvrir, mais certain d'y côtoyer des individus attachants. C'est également le cas pour cette histoire. Billy Eyron est un rêveur dans le sens où il a la conviction chevillée au corps de réussir dans le métier qu'il s'est choisi, pour lequel il a une vocation. Le récit n'est en aucun cas un copier-coller d'un autre : une évocation des jeunes années professionnelles de Will Eisner, une reconstitution historique servie par des dessins un peu moins déliés qu'à l'habitude, mais dégageant une chaleur humaine toujours aussi réconfortante. Life on Another PlanetNew York – The Big CityThe Spirit
T**I
アメコミ黎明期の混沌と熱気
アメコミのパイオニアのひとり、ウィル・アイズナーの自伝的作品。作品の舞台となっている1930年代後半は、パルプ雑誌が衰退する一方、漫画専門誌が誕生する時期に当たり(それまで漫画のおもな掲載場所は新聞だった)、黎明期特有の混沌と熱気に触れることができる。アメコミの歴史に興味がある人にお勧め。巻末に注釈もあり、予備知識がそれほどない人でも大丈夫だろう。1エピソード1ページの整理された構成でたいへん読みやすいのも魅力だ。
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منذ شهر
منذ 5 أيام