Pergolesi: Adriano In Siria
M**Y
Very highly recommended
I was a little worried about ordering this as other reviewers had problems with tracks skipping etc. I have to say I am over the moon with this recording. It does not skip despite being played on a system that is over 25 years old! The cast is superb. I can find no fault at all. I have played this through four times and it gets better with every listening. I am still convinced that Yuriy Mynenko should have one Cardiff singer of the World, his voice is truly wonderful. he makes it all seem so effortless. sheer unadulterated pleasure!
A**R
Adriano in Siria
The recording are fabolous. The innate expressive melancholy demands concentration from the listener.Its like discovering Pergolesi for the first time.
K**R
Still Not Fixed the Damaged Disc
Reading past reviews concerning the "unplayable" final track on CD1, I had assumed that Decca / Universal Music would have recalled the damaged batch and re-issued the sets for sale. Sadly, not. Six years after the manufacturing defect was identified, Decca still has these sets out with suppliers. Very disappointing, to put it mildly, as the performances and recording is otherwise up to Decca's usual standard of opera recordings. Fabulous singing - and so good to hear Yuriy Mynenko in a full opera recording at last. Since there is no guarantee that a replacement set would not also contain an unplayable track (see past reviews) I have, with regret, returned it.
I**.
features one of the great arias Pergolesi wrote for Caffarelli to sing in this ...
I suspect that the difficulty one of your reviewers had with CD 1 was due to it's extreme length, some eighty five minutes and covering Act 1 in toto, and that that may have caused some problem with the final closing track, which, of course, features one of the great arias Pergolesi wrote for Caffarelli to sing in this opera. Not sure why it was decided that each of the three acts should be on one CD each, as CD 2 certainly had space to spare and could have included three or four of the closing scenes from Act 1. Even so, Franco Fagioli sings Lieto cosi talvolta very well indeed, but I must admit to liking it the way in which Simone Kermes manages it in one of her recital albums. But leaving all that aside, a great achievement and a pleasure to be able to be given the chance of hearing what such a work may have sounded like to audiences at the time of it's premiere.
T**N
Excellent singing overshadowed by faulty Disc 1 (on entire edition?)
From the point of view of performances, this is an excellent recording of the opera. The pace and quality is just as you would expect from this cast and production company. The music and singing alone would probably net it 5 stars, and it is notable for the chance to hear Yuriy Mynenko singing on a rare studio disc.However, and this is a big 'however', there is a major technical problem with this release. Amazon have now sent me two brand new copies and both, on being unwrapped, had pre-existing scratches on Disc 1, which resulted in disfiguring cracks and skipping on the last track of Disc 1. By cruel chance, that track is Lieto cosi talvolta, which is the best-known aria in the entire opera. A friend in Germany tells me that her copy has exactly the same problem. I therefore fear that this problem is common to all copies - perhaps damage caused during the recording process. I'd be interested to know whether others have the same problem. It's a shame as the release of this disc was much delayed anyway and, for those of us who have been eagerly waiting for more than a year, it's a disappointing that the technical quality is not up to the same standard as the performances. I hope that Amazon and / or Decca will look into this and, if necessary, produce a new edition to replace this damaged first issue.
R**R
Excellent recording!!! A must have for baroque opera fans!!! No problem with CD1
I was not sure about buying this recording due to the feedbacks mentioning some problems with CD1. But I am a hardcore fan of Franco Fagioli and after a few days of indecision about the possibility of risking to buy it I ordered it. As soon as I received it I played it and thanks God there was no problem with Fagioli's aria at the end of act one.This is an excellent recording. All the singers are excellent no to mention Fagioli, in my humble opinion, the best countertenor of the last few years. This is a must have for people loving baroque opera.
M**N
Exquisite performance
The plot of Adriano in Siria, like that of so many opera seria Libretti, is wonderfully silly, with all the usual disguises, intrigues, plots and infatuations, but the combination of exquisite voices here, from Fagioli to Idrisova, makes this an outstanding recording. Excellent Polish production with the Capella Krakiovensis.. Do not fail to follow the Italian libretto in the accompanying booklet, which enables one to savour the brilliance of Pergolesi's settings.
I**T
Touché par la grâce.
Il y a des œuvres touchées par la grâce. Assurément, celle-ci en est une.Par « œuvre », entendez premièrement cet opéra, qui nous arrive de si loin par-delà les siècles. Le livret, signé Metastasio, date de 1732. Quant à la partition, signée Giovanni Battista Pergolesi, elle date de 1734, et a été jouée pour la toute première fois à Naples, pour célébrer un anniversaire royal. Le compositeur n’avait alors que 24 ans, et n’avait plus que deux ans à vivre. De son œuvre, hélas interrompue trop tôt, on connaît surtout aujourd’hui « La serva padrona » et le poignant «Stabat Mater ».Son « Adriano in Siria » démontre cependant qu’il fut aussi un immense compositeur d’opéra seria. Dès l’ouverture, on est ébloui par la luxuriance et la noblesse de cette musique, remplie de poésie, de délicatesse, mais aussi de beaucoup de force. Elle exprime à merveille les affects des différents personnages, et leur confère une humanité touchante. Comme de coutume dans ce type d’opéra, c’est la peinture des sentiments qui agitent les différents protagonistes qui importe le plus. Les notes de Pergolesi dépeignent avec beaucoup de sensibilité leurs états d’âme, de telle sorte que, même sans comprendre ce qu’ils disent, l’auditeur est à même de comprendre quelle passion les domine. Ce n’est qu’en se plongeant dans les méandres du livret qu’il réalise qu’ils ne sont toutefois pas d’un seul tenant, et recèlent plusieurs facettes qui parfois s’affrontent en un même instant, en un même atermoiement.Il fallait beaucoup d’intelligence et de sensibilité pour rendre toutes les nuances et tout l’éclat d’un tel bijou. Par « œuvre », entendez donc également celle de l’équipe à laquelle nous devons ce beau disque. On sent à les écouter qu'ils avaient tous à cœur de servir au mieux le texte et la partition qui leur avaient été confiés. Leur engagement est perceptible, et parvient à emporter l'auditeur au centre de l'action.Il faut espérer que la Capella Cracoviensis, dirigée par Jan Tomasz Adamus, continuera d’explorer le répertoire baroque, qu’elle sert avec élégance et virtuosité. Il se dégage beaucoup de chaleur de son interprétation. Les instruments font plus qu’accompagner les personnages ; ils les entourent, commentent leurs passions, et puis les réconfortent, à l’exemple du merveilleux hautbois, qui se fait rossignol pour tenir compagnie à un prisonnier. Le chef a su permettre une véritable osmose entre les différentes parties de l’orchestre et les voix. Lesquelles sont tout simplement magiques, et de par leur brio, et de par l'humanité qu'elles apportent aux personnages.Ce sont bien entendu toutes des voix « hautes », selon les critères en vigueur à l’époque de l’opéra seria. La plus grave est celle du roi Osroa, interprété par le ténor Juan Sancho, qui prête au souverain des Parthes son autorité et sa pugnacité. En face de lui, le contre-ténor Yuriy Mynenko est un Adriano plein de grandeur et de magnanimité. Ces deux artistes n’ont fait que progresser depuis l’ « Artaserse » de Vinci. Leurs voix ont gagné en souplesse et en rondeur, on a vraiment beaucoup de plaisir à les écouter, et il sont très convaincants dans leurs rôles de souverains.C’est à deux jeunes soprani que sont confiés les rôles de Sabina et Aquilio, respectivement fiancée et confident d’Adriano.Dilyara Idrisova est une Sabina à la fois digne et virtuose, elle affronte les difficultés techniques de son rôle avec un brio qui fait plaisir à entendre. Cigdem Soyarslan est moins sollicitée quant au nombre d’airs, mais elle campe un Aquilio manipulateur, et d’autant plus dangereux qu’il a une voix fraîche, franche, qui lui sert à dissimuler ses buts véritables.La princesse en détresse de l’histoire, Emirena, est chantée par la magnifique Romina Basso, qui lui prête un timbre riche, brillant et noble. La précision de sa diction, la manière dont elle détaille les phrases, contribuent à faire de sa princesse un personnage à la fois précieux et digne, en toutes circonstances, même dans l’adversité. On sent, à l’écouter, que l’interprète prend beaucoup de plaisir à incarner son personnage, et qu’elle a à cœur de le dépeindre de la manière la plus juste. C’est très réussi ; l’Emirena de Romina Basso est une grande et belle princesse.Et enfin, il y a le héros. Sous quel nom faut-il le désigner ? Sous celui du personnage, ou sous celui de son interprète ? Le livret le nomme Farnaspe, prince des Parthes, allié d’Osroa qui n’hésitera pas à le faire accuser injustement pour mieux dissimuler ses propres intrigues. Farnaspe a tous les attributs du héros tel qu’aime le dépeindre un opéra seria : il est brave, fidèle, généreux, amoureux, noble plus encore que les deux souverains auxquels il pourrait donner des leçons en la matière, et il en vient à être très malheureux quand ses belles qualités se heurtent à la dure réalité des mesquineries auxquelles il doit faire face. Mais jamais il ne s’abaisse, même jeté au fond d’un cachot : si le doute vient assombrir sa belle âme, il trouve en lui la force de rester dans la lumière. A héros idéal, chanteur idéal : tout aussi héroïque que Farnaspe, voici Franco Fagioli, qui fait revivre pour nous le personnage créé par Caffarelli. Le challenge est de taille, car il doit affronter le double mythe d’un personnage « irréprochable » et de celui qui l’a créé. Et le résultat, une fois encore, va au-delà de ce dont on pouvait rêver. Le plaisir et l’enthousiasme de l’interprète sont palpables et communicatifs ; c’est un bonheur de l’écouter. Rien n’a été laissé au hasard, pas le moindre récitatif qui ne soit totalement investi, pensé, maîtrisé. Les arias sont d’une beauté confondante, la voix est somptueuse d’un bout à l’autre de son étendue. C’est un chant virtuose, mais d’une virtuosité chaleureuse, lumineuse, dénuée d’orgueil. Le paradoxe de cette voix, c’est qu’elle parvient tout à la fois à impressionner et à émouvoir, à éblouir sans aveugler. Elle sait fusionner en une même harmonie la noblesse et l’humilité, et elle fait sentir qu’en définitive, l’une ne va pas sans l’autre. L’artiste ne cesse de se remettre en question et de se réinventer. Si vous avez admiré le « Lieto cosi talvolta » de son album dédié à Caffarelli, dites vous que vous n’avez encore rien entendu en comparaison de la version qui se trouve sur cet enregistrement. C’est tout simplement un morceau d’anthologie. On ne peut que saluer l’intelligence de Franco Fagioli, le remercier pour un tel travail, et lui souhaiter de poursuivre encore très longtemps son œuvre. Car c’est bien ainsi qu’il faut considérer ce qu’il nous offre à travers son chant et ses recherches : une œuvre, touchée par la grâce.
E**T
Aufführung grandios, CDs beschädigt
Mußte die CDs (1 x Normalsendung, 1 x Ersatzsendung) wieder zurückschicken, da beide an der gleichen Stelle beschädigt waren. Noch dazu am Track der schönsten und längsten Arie, die Franco Fagioli singt. Der "Hit" im 1. Akt "Lieto Così Talvolta".Werde aber genau diese Aufführung der Capella Cracoviensis unter Jan Tomasz Adamus als mp3 herunterladen, da die gesamte Aufführung absolut gelungen ist und Franco Fagioli senastionell singt. Sehr empfehelnswert.
G**R
Resurection et rehabilitation d'un chef d'oeuvre.
Adriano in Siria est l'oeuvre d'un jeune compositeur baroque de 24 ans, Giovanni Battista Pergolesi, emporté en 1736 a l'age de 26 ans, pense t'on, par la tuberculose.Connu et reconnu aujourd'hui par son "Stabat mater", un chef d'oeuvre de la musique baroque religieuse, son opera seria "Adriano in Siria" fut un echec lors de sa creation et passa aux oubliettes pendant plus de 2 siecles.Cet enregistrement , par l'impecable direction de Jan Tomasz Adamus, est la resurection et la rehabilitation d'un chef d'oeuvre de l'opera seria baroque.D'aprés Matastasio, le livret est une histoire fictive, ou selon la tradition de l'epoque l'amour rentre en conflit avec le devoir, compliqué par les intrigues et les complots, d'aprés 2 personnages reels, l'empereur romain Hadrien et le roi de Parthe Osroes.Cafarelli tenait à l'epoque le role du prince parthe Farnaspe, personnage central de l'opera, considéré par le maestro Porpora comme l'un des plus grands castrats italiens, pour lequel Pergolesi ecrivit sur mesure de superbes arias mettant en evidence les grandes qualités vocales de son interprete.Franco Fagioli releve le defis haut la main, confirmant la qualité d'interpretation à laquelle il nous a maintenant habitué, que ce soit dans son air d'entrée" sul mio cor so ben qual sia", sur deux octaves avec ses interminables vocalises, le magnifique et elegiaque "lieto cosi tavolta" qui clos l'acte I ou la ligne de chant s'entrelace divinement avec la ligne du hautbois, ou l'heroique air de bravoure "torbido in volto e nero" de l'acte II, il est juste magnifique.Le reste de la distribution ne demerite pas. Si a l'epoque le role titre etait tenu par une soprano, peut etre pour ne pas faire d'ombre à Cafarelli qui se trouvait alors etre le seul castrat de l'opera, il est confié ici au contretenor Yuriy Mynenko, qui confirme les qualités qu'il nous avait fait decouvir dans le role du perfide megabise dans l'artaserse de Vinci.Romina basso, specialiste de ce reperoire est une trés belle Emirena, le tenor Juan sancho investit avec panache le role d'osroa, les sopranos Dilarya Idrisova et çigdem Soyarsian sont de belles decouvertes.Un tres bel enregistrement qui tient ses promesses.
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